Spectacles

Collaborations

– création –

Parler Flamenco

– spectacle –

Gradiva, celle qui marche

– collaboration –

Questcequetudeviens?

– collaboration –

Corps noir

– spectacle –

Parler Flamenco

– spectacle –

Gradiva, celle qui marche

– collaboration –

Questcequetudeviens?

– collaboration –

Corps noir

création
                            

Parler Flamenco

Une conférence dansée de et avec Stéphanie Fuster

“ Parler du flamenco, parler de flamenco, parler avec le flamenco, parler grâce au flamenco, à cause de lui, pour lui, malgré lui, parler, parler, parler, et puis danser

Distribution
                         

Conception, écriture, interprétation
Stéphanie Fuster

Collaboration artistique
Léa Pérat
Conseil à la dramaturgie
Clémence Coconnier
Conseil danse
Juan Carlos Lérida
Apports philosophiques
Anne-Sophie Riegler
Régie générale
David Lochen
Scénographie et construction
Cyril Turpin


Direction Production et diffusion
Marie Attard / Playtime

Production
                        

Production
Cie Rediviva

Accueil en résidence
La Place de la Danse – CDCN Toulouse Occitanie,
Compagnie 111 – Aurélien Bory / La Nouvelle Digue,
La Fábrica Flamenca,
Théâtre dans les Vignes – Couffoulens,
L’Escale – Tournefeuille,
L’Essieu du Batut – Murols

Soutiens
DRAC – Occitanie, Départemental de la Haute-Garonne- en cours

Depuis longtemps, je suis amenée lors de présentation d’étapes de travail ou de spectacles à parler naturellement et avec beaucoup de délectation du flamenco, de mon rapport à cet art, et même à questionner, interagir avec le public sur l’imaginaire qu’il y associe.
Ces “conversations” depuis l’expérience intime où le flamenco et l’artiste semblent descendre de leur piédestal, étaient en fait des prolégomènes à cette conférence dansée.
Aujourd’hui Parler Flamenco, leur offre une forme tout en conservant la convivialité et la proximité de ces moments nourris d’anecdotes, de mise en danse et en mots, d’expérience partagée depuis l’amour de la danse et du flamenco.
Je me souviens de la tendresse qui émanait de la pièce « Véronique Doisneau » de Jérôme Bel, qui est une référence pour moi dans ce registre.
En déroulant un corpus du flamenco depuis mon expérience d’artiste et de française partie à l’assaut de cette danse, je réponds à la nécessité de mettre des mots sur le mystère de cet art dont l’accès semble réservé à un cercle restreint d’initiés.
Avec Parler Flamenco, je partage sa richesse avec les spectateurs, je la donne à voir et à comprendre en dépeçant ses fondamentaux, l’architecture corporelle et psychique qui le sous-tend, les contradictions qui l’habitent, faisant de cet art du sublime le plus vivant, le plus humain de tous.

création – en tournée
                                         

Gradiva, celle qui marche

De et avec Stéphanie Fuster
Mise en scène par Fanny de Chaillé

création – en tournée
                                         

Gradiva, celle qui marche

De et avec Stéphanie Fuster
Mise en scène par Fanny de Chaillé

Cette création a pour horizon une interrogation sur le féminin, pour centre l’exploration du flamenco, et pour médium la figure de Gradiva, bas–relief antique représentant une femme en train de marcher, mis en lumière au XXème siècle par la nouvelle de Jensen, l’analyse de Freud et la peinture des surréalistes.

Gradiva m’est apparue et s’est inscrite immédiatement dans ma mythologie personnelle telle un guide dans ma recherche d’un féminin profane éloigné de toute transcendance, une amie, une autre magie. Figure de pierre puis de chair, immobile et pourtant animé, elle réconcilie les contraires et n’existe qu’à travers son action. Comme la danseuse de flamenco, cette femme cristallise dans sa démarche une conjugaison du féminin et du masculin, d’Eros et de Thanatos et comme la danseuse de flamenco, Gradiva n’existe pas, elle est le nom d’un fantasme, un espace où je projette à l’infini ma propre histoire.

Le lien entre cette quête du féminin et le flamenco, qui a été ma matière et ma manière de rencontrer le geste artistique, est pour moi évident ; de l’absolu du flamenco au désir, il y a un pas, vertigineux : faire tomber les idoles, se libérer des fils. J’ai voulu comprendre la mécanique de ce corps flamenco, déboulonner la fascination qu’il provoque toujours en moi et chez celui qui a la chance de le croiser. Je l’ai dépecé, refroidi, décomposé pour qu’il cesse de me tourmenter. Je l’ai dit, raconté, confronté, rêvé, j’ai parlé sa langue. Finalement, c’est une déclaration d’amour que j’écris aujourd’hui sur ses lambeaux. Je ne savais pas marcher alors j’ai appris à danser. Pour mener cette enquête sur le féminin, j’ai souhaité travailler avec l’artiste Fanny de Chaillé, dont les pièces me parlent depuis cet endroit de la démystification, de la présence et du langage plutôt que de l’effigie. La rencontre de nos univers et de son œuvre m’a mise en mouvement et en danse pour longtemps.

Cette création a pour horizon une interrogation sur le féminin, pour centre l’exploration du flamenco, et pour médium la figure de Gradiva, bas–relief antique représentant une femme en train de marcher, mis en lumière au XXème siècle par la nouvelle de Jensen, l’analyse de Freud et la peinture des surréalistes.

Gradiva m’est apparue et s’est inscrite immédiatement dans ma mythologie personnelle telle un guide dans ma recherche d’un féminin profane éloigné de toute transcendance, une amie, une autre magie. Figure de pierre puis de chair, immobile et pourtant animé, elle réconcilie les contraires et n’existe qu’à travers son action. Comme la danseuse de flamenco, cette femme cristallise dans sa démarche une conjugaison du féminin et du masculin, d’Eros et de Thanatos et comme la danseuse de flamenco, Gradiva n’existe pas, elle est le nom d’un fantasme, un espace où je projette à l’infini ma propre histoire.

Le lien entre cette quête du féminin et le flamenco, qui a été ma matière et ma manière de rencontrer le geste artistique, est pour moi évident ; de l’absolu du flamenco au désir, il y a un pas, vertigineux : faire tomber les idoles, se libérer des fils. J’ai voulu comprendre la mécanique de ce corps flamenco, déboulonner la fascination qu’il provoque toujours en moi et chez celui qui a la chance de le croiser. Je l’ai dépecé, refroidi, décomposé pour qu’il cesse de me tourmenter. Je l’ai dit, raconté, confronté, rêvé, j’ai parlé sa langue. Finalement, c’est une déclaration d’amour que j’écris aujourd’hui sur ses lambeaux. Je ne savais pas marcher alors j’ai appris à danser. Pour mener cette enquête sur le féminin, j’ai souhaité travailler avec l’artiste Fanny de Chaillé, dont les pièces me parlent depuis cet endroit de la démystification, de la présence et du langage plutôt que de l’effigie. La rencontre de nos univers et de son œuvre m’a mise en mouvement et en danse pour longtemps.

“ Je ne savais pas marcher alors j’ai appris à danser. 

Distribution
                         

Conception, Chorégraphie et interprétation : Stéphanie Fuster
Mise en scène : Fanny de Chaillé
Assistant à la mise en scène : Christophe Ives
Collaboration artistique : Clémence Coconnier
Conseil danse : Juan Carlos Lerida
Musique : José Sanchez
Musiques additionnelles : S. Scodanibbio, da «Quattro pezzi spagnoli» : F. Sor: Studio op. 35 n. 22 (Quartetto Prometeo, ECM Records)
Manolo Caracol : La Niña de Fuego
Niño de Elche et Jose Sanchez : Pas à pas – Strates
Création lumière : Arno Veyrat
Régie générale et lumières : David Lochen
Régie son : Stéphane Ley
Construction décor : Cyril Turpin
Production / diffusion : Marie Attard / Playtime

 

 

 

 

Production
                        

Production
Compagnie Rediviva / Stéphanie Fuster
Coproduction
La Place de la Danse – CDCN Toulouse Occitanie, Théâtre Saint Quentin en Yvelines, Scène nationale, Théâtre Garonne – Scène européenne – Toulouse, L’Astrada – Marciac, Théâtre Molière, Scène nationale Archipel de Thau, Le Parvis, Scène nationale Tarbes – Pyrénées / GIE FONDOC, Compagnie 111 – Aurélien Bory / La Nouvelle Digue, La Fábrica Flamenca

Accueil en résidence
Ring – Scène Périphérique, Toulouse, La Place de la Danse – CDCN Toulouse Occitanie, Théâtre
Garonne – Scène européenne – Toulouse, L’Astrada – Marciac, Théâtre Molière, Scène nationale Archipel de Thau, Compagnie 111 – Aurélien Bory / La
Nouvelle Digue, La Fábrica Flamenca

Soutiens
DRAC – Occitanie, Région Occitanie / Pyrénées – Méditerranée, Conseil Départemental de la Haute-Garonne

Distribution
                         

Conception, Chorégraphie et interprétation : Stéphanie Fuster
Mise en scène : Fanny de Chaillé
Assistant à la mise en scène : Christophe Ives
Collaboration artistique : Clémence Coconnier
Conseil danse : Juan Carlos Lérida
Musique : José Sanchez
Musiques additionnelles :
S. Scodanibbio, da «Quattro pezzi spagnoli»:
F. Sor: Studio op. 35 n. 22
(Quartetto Prometeo, ECM Records)
Manolo Caracol : La Niña de Fuego
Niño de Elche et Jose Sanchez : Pas à pas – Strates
Création lumière : Arno Veyrat
Régie générale et lumières : David Lochen
Régie son : Stéphane Ley
Construction décor : Cyril Turpin
Production / diffusion : Marie Attard / Playtime

Production
                        

Production
Compagnie Rediviva / Stéphanie Fuster
Coproduction
La Place de la Danse – CDCN Toulouse Occitanie, Théâtre Saint Quentin en Yvelines, Scène nationale, Théâtre Garonne – Scène européenne – Toulouse, L’Astrada – Marciac, Théâtre Molière, Scène nationale Archipel de Thau, Le Parvis, Scène nationale Tarbes – Pyrénées / GIE FONDOC, Compagnie 111 – Aurélien Bory / La Nouvelle Digue, La Fábrica Flamenca

Accueil en résidence
Ring – Scène Périphérique, Toulouse, La Place de la Danse – CDCN Toulouse Occitanie, Théâtre
Garonne – Scène européenne – Toulouse, L’Astrada – Marciac, Théâtre Molière, Scène nationale Archipel de Thau, Compagnie 111 – Aurélien Bory / La
Nouvelle Digue, La Fábrica Flamenca

Soutiens
DRAC – Occitanie, Région Occitanie / Pyrénées – Méditerranée, Conseil Départemental de la Haute-Garonne

Collaborations

collaboration
                            

QUESTCEQUETUDEVIENS?

Une pièce d’Aurélien Bory – Cie 111, pour Stéphanie Fuster
Création 2008

“ C’est un portrait d’une femme qui se cherche, qui s’émancipe, qui vit, qui meurt. 

Qu’est-ce-que tu deviens ?

Cette question est banale. Et terrifiante à la fois. Elle indique que du temps a passé, que des changements sont survenus. Elle questionne nos choix, impose un bilan immédiat. Elle fige le devenir, qui est pourtant en mouvement. Elle est une manifestation d’intérêt pour la personne à laquelle elle s’adresse, et peut être tout aussi bien une manifestation de peu d’intérêt. Elle contient le désespoir de « Qu’es-tu devenu ?», alors que le devenir est pourtant plein d’espérance. Elle incite à raconter…

Lire plus

… le déjà devenu, alors que le devenir nous projette en avant, dans l’inconnu même. C’est peut-être pour tout cela qu’il est très difficile, et parfois pénible, de répondre à une telle question.

La rencontre

J’ai rencontré Stéphanie Fuster à Toulouse, avant qu’elle ne parte à Séville en immersion complète dans le Flamenco. J’avais été touché par sa sensibilité particulière, sa personnalité étonnante, la radicalité de son choix : tout abandonner pour ne se consacrer qu’à ça. Elle est restée là-bas huit ans à apprendre pour devenir répétitrice, puis danseuse auprès des plus grands. Elle est revenue avec sa danse et m’a demandé de lui écrire un spectacle.

J’ai d’abord pensé que cela ne correspondait pas aux axes de mon travail, qui tourne principalement autour de la question de l’espace. Je me suis ravisé. Il y avait bien sûr un décalage. Mais ce décalage était aussi présent dans son parcours ; elle qui décide de se confronter à un art adossé à une autre culture, elle qui porte le statut d’intruse dans une discipline connotée. J’ai réalisé peu à peu que c’était son portrait que je voulais faire. Un portait scénique. Imaginer l’espace sur scène qui est celui de son parcours extérieur, et imaginer sa danse, qui est celle de son parcours intérieur. Elle a choisi ses partenaires : la guitare de José Sanchez, et le chant d’Alberto Garcia. Questcequetudeviens? se monte dans ce contexte-là.

Aurélien Bory

collaboration
                            

Corps noir

Performance – Conception, scénographie et mise en scène par Aurélien Bory – Cie 111, pour Stéphanie Fuster
Création 2016

Le corps noir de Stéphanie Fuster est un spectre. Il se manifeste comme un rayonnement de chaleur, qui augmente lorsqu’elle danse. ”

Le corps est opaque. Il cache un corps intérieur, un corps dans l’ombre, un corps qui éprouve. En physique un corps noir désigne un objet dont le spectre électromagnétique ne dépend que de sa température.

J’ai imaginé Corps noir comme un dispositif qui révèle l’empreinte que laisse la chaleur du corps. Enfermée dans un monolithe noir, Stéphanie Fuster fige sa danse. Son corps apparaît par contact. Les traces qu’il laisse s’évanouissent aussitôt qu’elles redeviennent froides. Le corps de Stéphanie Fuster sort du noir. Et s’y perd à nouveau.

Aurélien Bory